» En Janvier, le nomade met son cache-nez.
Ni déguisé ni masqué car fier de ses identités, tel un passeur, il va de part le monde se jouant des frontières et défiant l'espace-temps.
Arrêtant sa roulotte au gré des visages et des paysages, il sème sa graine de bonheur avant les marchands de fumées en tout genre.
Incendies gargentuesques, gaz lacry-maux de tête, pollution galopante, les enfumages sont nombreux et, le souffle coupé, nous entrons en 20 dans cette fin de décennie comme des gilets jaunes dans l'avenue des Champs-Elysées : tête baissée, aveuglés et titubants.
Un seul mot d'ordre : prendre de l'altitude, repirer à s'en faire éclater les bronchioles et redescendre vers ces contrées lointaines - au delà des montagnes ou de l'autre côté de la rue - où la sagesse se partage encore autour d'un plat de grains ou d'une boisson chaude, où d'un simple regard l'humanité s'étreint comme avant les grands départs et le rire fuse pour dire les mots du coeur.
Voyager n'est pas fuir mais construire un avenir. Alors découvrons la joie de vivre et de voyager pour construire, ensemble.
Bons voyages en 2020.
L'équipe des nomades
